Innovation : les bonnes pratiques

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Innovation : les bonnes pratiques

L’innovation est aux années 2010, 2020… Ce que le marketing était aux années 80, 90 : le métier « Tendance », le centre de l’entreprise, la clef du succès, le baromètre de l’activité, le reflet d’une culture… Toute entreprise qui vit avec son temps, porte une attention particulière à ce nouveau Graal.

A tous ceux qui s’intéressent à l’innovation, voici quelques observations…

En préambule, qu’est-ce que la bonne idée ? C’est celle dont on ne réalise pas l’utilité jusqu’à ce qu’on en découvre l’existence.

  • Innover c’est quoi ? C’est trouver des réponses à des questions qui n’ont pas été posées ; C’est regarder autrement etc…
  • Innover c’est qui ? c’est tout le monde. Une bonne idée n’est pas l’apanage d’êtres humains doté de capacités conceptuelles, d’expertise dans tel ou tel domaine. On n’est jamais à l’abri d’une bonne idée à condition de se donner les moyens de la recueillir : un canal de communication simple, direct, rapide, sans contrainte… éventuellement ludique
  • Innover c’est comment ? C’est un état d’esprit. C’est retrouver une part d’enfance. C’est à la fois être à l’écoute de l’autre et faire abstraction du qu’en dira-t-on, c’est parler puis réfléchir ensuite

Qu’il s’agisse d’un Hackaton, d’un atelier créatif (ou workshop) ou même d’une simple réunion de réflexion, quelques conseils pour stimuler l’innovation…

Mélanger les profils : réunir des gens extérieurs au sujet et des gens impliqués, des fonctions différentes de l’entreprise, des jeunes et des moins jeunes, des gradés et des non gradés (Sans lien hiérarchique)… Mais attention aux profils directement impliqué dans la faisabilité d’un sujet dont le réflexe est, bien sur, de se dire « Comment on va faire ? »

Mobiliser un animateur extérieur : trouver un bon animateur, un animateur de préférence non salarié de l’entreprise. L’animateur est comme un bon vin, il se bonifie avec les années… même si la valeur n’attend pas (Toujours) le nombre d’années

Donner du carburant pour lancer ou relancer la créativité : un business case, un cahier de tendance, des retours consommateur,… sont les bienvenus pour démarrer le Flow

Le groupe et l‘individu : il s’agit bien d’une communauté mobilisée pour créer. Mais il ne faut pas hésiter à donner un temps d’expression à untel ou untel, lui offrir son quart d’heure warholien. Cela donnera envie à d’autres d’être aussi sous les lumières

Le commanditaire peut donner l’exemple en s’impliquant de manière particulièrement décomplexée dans l’émission d’idées (Des bonnes mais aussi des moins bonnes pour donner confiance aux autres…)

On ne rémunère pas les bonnes idées mais la compétition est une partie intégrante du jeu qui stimule la part d’enfant qui est en chacun de nous. Ainsi une remise de prix sera la bienvenue avec, encore mieux, un podium

Faire du quantitatif / Faire du Qualitatif : accueillir toutes les idées sans jugement. Dans un premier temps, c’est la production d’idées qui compte. Ensuite viendra le temps de l’approfondissement des idées « élues »

Un temps pour créer, un temps pour juger. Sur les plateformes de co-création, l’intérêt est que tous les participants peuvent donner leur opinion sur ce qu’ils jugent comme une bonne idée mais le moment venu et de manière positive ! La démocratie est mieux acceptée qu’un retour « Top down »

Accepter l’échec et même le regarder dans les yeux. On dit « Soit je réussi, soit j’apprends ». Certes, mais à condition d’avoir compris pourquoi on a échoué. Avant de passer à autre chose, faites le diagnostic complet, objectif et sincère de l’échec

Et ensuite… Raconter à tous (Participants à l’innovation et observateurs) la suite de l’histoire : chaque idée reçoit un statut, l’idée ou les idées gagnantes sont événementialisées jusqu’à leur mise en œuvre, voire leur résultat.

Et n’hésitez pas à vous faire accompagner !

OA